Quelles sont les vaccinations obligatoires pour un bébé ?
La question des vaccinations obligatoires pour un bébé est souvent source de nombreuses interrogations chez les parents. Depuis plusieurs années, le calendrier vaccinal français a évolué pour mieux protéger les nourrissons contre des maladies graves et parfois potentiellement mortelles. En 2025, ces obligations vaccinales incluent désormais plusieurs protection essentielles, couvrant des pathologies bactériennes et virales. Comprendre quelles sont ces vaccinations, à quels âges elles doivent être réalisées, ainsi que les recommandations supplémentaires, permet aux familles de mieux préparer le parcours vaccinal de leur enfant.
Les vaccins obligatoires pour bébé en 2025 : une couverture élargie pour mieux protéger
Depuis le 1er janvier 2018, la vaccination obligatoire concerne désormais onze maladies. En 2025, cette liste s’est encore élargie pour mieux répondre aux défis sanitaires actuels. Ainsi, tous les nourrissons sont désormais protégés contre :
- La diphtérie
- Le tétanos
- La poliomyélite
- La coqueluche
- Les infections à Haemophilus influenzae de type b
- L’hépatite B
- Les infections à pneumocoques
- La rougeole
- Les oreillons
- La rubéole
- Les infections invasives à méningocoques A, C, W, Y et B (obligation renforcée dès 2025)
Ce parcours vaccinal comprend un total de six rendez-vous et une dizaine d’injections, grâce à certains vaccins combinés. Le calendrier s’étale du deuxième mois de l’enfant jusqu’à ses 18 mois environ. Les injections sont rigoureusement planifiées pour assurer une immunisation efficace.
Outre ces vaccins obligatoires, des recommandations supplémentaires peuvent être préconisées selon la région de résidence ou l’état de santé spécifique de l’enfant. Par exemple, dans les zones comme la Guyane française, où la fièvre jaune est plus fréquente, le vaccin correspondant est rendu obligatoire dès l’âge d’un an.
Pour bien suivre ce parcours, il est important de choisir un professionnel de santé compétent, qu’il s’agisse d’un pédiatre ou d’un médecin généraliste, pour accompagner les parents dans ces rendez-vous. Plus d’information sur comment choisir un pédiatre pour bébé.

Le calendrier vaccinal détaillé pour le nourrisson : moments clés et organisation
Le calendrier vaccinal est actualisé chaque année par le ministère de la Santé, et en 2025, il précise clairement les âges auxquels chaque injection doit être administrée pour garantir la meilleure protection.
Voici un aperçu des principales étapes :
- À partir de 2 mois : première dose du vaccin hexavalent (protection contre la diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, Haemophilus influenzae b et hépatite B) combiné avec celle contre le pneumocoque
- À 4 mois : deuxième dose du vaccin hexavalent et deuxième dose contre le pneumocoque
- À 6 mois : début des injections contre les méningocoques ACWY (première dose obligatoire en 2025)
- À 11 mois : rappels pour les vaccins précédents dont le vaccin hexavalent, le pneumocoque et la deuxième dose contre le méningocoque ACWY ; troisième dose du vaccin contre le méningocoque B
- Entre 12 et 18 mois : vaccination ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) en deux doses espacées
En complément, le vaccin anti-rotavirus, bien que non obligatoire, est recommandé pour prévenir une forme fréquente de gastro-entérite sévère chez le nourrisson. Son administration se fait entre 6 semaines et 6 mois selon un schéma à deux ou trois doses suivant le type de vaccin utilisé.
Ce rythme est essentiel, mais il est normal que certains bébés aient besoin de reporter un rendez-vous, notamment en cas de fièvre ou d’état de fatigue. Le suivi médical régulier est donc une clé pour bien ajuster le calendrier selon la santé du nourrisson. Consultez aussi ces conseils pratiques pour assurer un suivi médical adapté à votre enfant.

Zoom sur les vaccins majeurs : fonctionnement, importance et rappels indispensables
Parmi les vaccins obligatoires, certains sont particulièrement essentiels pour leur impact historique et leur nécessité organique. Découvrons plus en détail ces vaccins-phare :
Le vaccin hexavalent : un bouclier polyvalent
Le vaccin hexavalent représente une avancée majeure car il protège contre six maladies graves en une seule injection :
- La diphtérie, une infection bactérienne contagieuse provoquant une angine sévère appelée angine à fausses membranes.
- Le tétanos, qui peut entraîner des contractures musculaires sévères et représente un danger vital, principalement suite à des plaies contaminées.
- La poliomyélite, une maladie virale ayant causé de nombreuses paralysies, aujourd’hui évitable grâce au vaccin.
- La coqueluche, maladie bactérienne respiratoire très contagieuse, qui peut être dramatique pour les nourrissons en bas âge.
- Le Haemophilus influenzae de type b, responsable de méningites et pneumonies graves.
- Le virus de l’hépatite B, une infection virale chronique pouvant entraîner des complications hépatiques graves.
Les injections se réalisent à 2 mois, 4 mois, puis un rappel à 11 mois. Par ailleurs, la Haute Autorité de santé recommande la vaccination des femmes enceintes contre la coqueluche, afin de protéger le nourrisson par transfert transplacentaire d’anticorps. Cette précaution permet d’éviter les formes graves chez les bébés qui n’ont pas encore commencé leur vaccination.
Les vaccins contre les infections invasives à méningocoques
En 2025, la vaccination obligatoire contre les méningocoques ACWY et B renforce la protection contre ces bactéries souvent responsables de méningites et septicémies graves chez les enfants. Le schéma est spécifique :
- ACWY : deux injections à 6 et 12 mois, avec un rattrapage possible jusqu’à 2 ans.
- B : trois injections à 3, 5 et 12 mois, avec un rattrapage conseillé jusqu’à l’âge de 2 ans.
Cette obligation complète celle existante contre le méningocoque C, en prenant en compte l’émergence de nouveaux sérogroupes responsables de cas graves. La vaccination est aussi recommandée pour les adolescents et jeunes adultes, en particulier ceux exposés dans certains contextes professionnels ou avec des comorbidités.
Vaccin ROR : rougeole, oreillons, rubéole
Le vaccin combiné ROR est incontournable pour éviter ces infections virales, qui peuvent entraîner des complications graves, en particulier la rougeole. Il est administré en deux doses, à 12 mois puis entre 16 et 18 mois, et conditionne l’accès à la collectivité. En cas de contact avec un cas de rougeole, un rappel peut être administré pour prévenir la maladie.
Le respect des rappels est fondamental, car l’immunité obtenue diminue avec le temps, notamment pour la coqueluche, qui a vu son incidence augmenter chez les adultes non vaccinés. Les professionnels des laboratoires pharmaceutiques comme Sanofi, Pfizer ou Moderna travaillent régulièrement à l’amélioration de ces vaccins combinés et à leur évolution pour plus d’efficacité.
Comment gérer les retards ou oublis dans la vaccination du nourrisson ?
Malgré le suivi rigoureux, il arrive que certaines doses soient retardées ou oubliées. Dans ces cas-là, il est essentiel de ne pas paniquer, mais de consulter rapidement un professionnel de santé pour organiser un rattrapage adapté. Certains vaccins peuvent être administrés plus tard sans compromettre la protection, tandis que d’autres nécessitent de recommencer un schéma complet.
- Prendre contact avec votre médecin traitant ou pédiatre, qui analysera le dossier vaccinal.
- Établir un nouveau calendrier permettant de combler les injections manquantes.
- Savoir qu’une dose manquante n’est jamais anodine, chaque dose renforce la réponse immunitaire.
- Utiliser le carnet de santé numérique, par exemple Mon espace santé, pour suivre précisément les vaccinations déjà réalisées.
Les chercheurs et laboratoires pharmaceutiques tels que GSK, Merck ou Novartis développent également des outils numériques et des systèmes de rappels pour faciliter ce suivi, ce qui limite les oublis.
Le rappel permanent aux familles est que la vaccination ne protège pas seulement l’enfant, mais aussi la communauté en empêchant la circulation des maladies évitables. De plus, si vous souhaitez mieux comprendre comment protéger votre bébé des infections, retrouvez des conseils pratiques ici : prévenir les infections chez bébé.

Les vaccins recommandés mais non obligatoires : quand et pourquoi les envisager
Au-delà des vaccins obligatoires, certaines vaccinations sont vivement recommandées pour renforcer encore la protection, surtout selon les facteurs environnementaux ou médicaux.
Vaccin contre le rotavirus
Le rotavirus est une cause majeure de gastro-entérites sévères chez les enfants de moins de 5 ans. Bien qu’il ne soit pas obligatoire, le vaccin Rotarix ou Rota Teq est recommandé entre 6 semaines et 6 mois. Le schéma vaccinal varie de deux à trois doses selon le type de vaccin, limitant ainsi la sévérité et la fréquence des épisodes de diarrhée graves.
Vaccin contre la grippe saisonnière
Pour les enfants atteints de certaines pathologies chroniques respiratoires, cardiovasculaires ou immunodéprimés, la vaccination annuelle contre la grippe est recommandée dès 6 mois. Cette prévention protège également les proches qui partagent le domicile du nourrisson.
Vaccination contre la tuberculose
Elle n’est plus obligatoire en France, mais reste conseillée dans certains cas particuliers, notamment si l’enfant est exposé à un risque accru ou s’il vient d’un pays à forte incidence de tuberculose.
Vaccination contre la fièvre jaune
Obligatoire pour les résidents de certaines régions comme la Guyane, elle est également recommandée pour les voyageurs se rendant dans des zones tropicales d’Afrique ou d’Amérique du Sud.
La liste des vaccinations complémentaires peut varier selon la situation médicale ou géographique de l’enfant. Pour connaitre les spécificités à votre situation, vous pouvez consulter des ressources parents fiables comme ressources pour parents et bébés.
Vaccination et impact social : importance dans les crèches et collectivité
Avant d’inscrire un enfant en collectivité – crèche, halte-garderie ou école maternelle – il est indispensable de vérifier que le carnet de santé témoigne des vaccinations obligatoires à jour. Ces règles permettent de protéger l’ensemble des enfants contre les épidémies, en limitant la circulation de maladies contagieuses.
- Obligation vaccinale : les 11 vaccins obligatoires conditionnent l’entrée en collectivité depuis 2018.
- Contrôle systématique : la crèche ou l’école vérifie le carnet de santé.
- Cas particuliers : en cas d’oubli, un plan de rattrapage peut être proposé pour éviter un refus d’accueil.
Les vaccins constituent ainsi un maillon fort de la prévention collective, élément indispensable à la vie en société des tout-petits. Les familles sont encouragées à bien respecter le suivi, tout en n’hésitant pas à poser des questions à leur médecin ou pédiatre pour lever les éventuels doutes. Pour mieux comprendre comment aider son bébé lors des visites médicales, voici quelques astuces : aider bébé à se calmer lors de visites médicales.
Prise en charge financière et rôle des laboratoires pharmaceutiques dans la vaccination infantile
En France, les vaccins obligatoires et recommandés pour le nourrisson sont remboursés intégralement par l’Assurance Maladie, ce qui facilite leur accès pour toutes les familles. Cette politique favorise une couverture vaccinale optimale et réduit les risques de regroupements épidémiques.
Les industriels pharmaceutiques tels que Sanofi, Pfizer, Moderna, GSK, Merck, Boehringer Ingelheim, Novartis, Bristol Myers Squibb, AbbVie et Roche jouent un rôle primordial dans le développement, l’amélioration et la production des vaccins. Leur recherche constante permet de proposer des vaccins plus efficaces, plus combinés et avec moins d’effets secondaires. Par exemple :
- Sanofi développe des vaccins combinés innovants qui réduisent le nombre d’injections.
- Pfizer et Moderna sont reconnus globalement pour leurs technologies d’ARN messager utilisées notamment pour les vaccins Covid, mais aussi en exploration pour d’autres vaccins pédiatriques.
- GSK et Merck jouent un rôle clé dans les vaccins pneumococciques et contre les méningocoques.
Ces efforts techniques et industriels contribuent à rendre le parcours vaccinal plus accessible, moins traumatique, et mieux accepté par les familles, tout en renforçant la sécurité sanitaire des tout-petits.
Questions fréquentes : vaccination obligatoire chez le nourrisson
- Peut-on vacciner un bébé malade ou fiévreux ? En cas de fièvre élevée ou maladie aiguë, la vaccination est souvent reportée de quelques jours. Consultez votre médecin pour établir le meilleur moment.
- Qui peut réaliser les vaccins chez le bébé ? Un pédiatre ou un médecin généraliste peut administrer ces vaccins. Les pharmaciens peuvent vacciner à partir de 14 ans, mais pas pour les nourrissons.
- Que faire en cas d’oubli d’une dose vaccinale ? Un rattrapage est toujours possible. Il est important de ne pas laisser passer trop de temps et de consulter un professionnel de santé.
- Le vaccin contre la coqueluche est-il sûr durant la grossesse ? Oui, il est recommandé dès le deuxième trimestre pour protéger le nourrisson par transmission maternelle d’anticorps.
- Comment savoir si mon enfant est bien protégé après les vaccinations ? Le suivi régulier avec un professionnel assure la bonne mise à jour du carnet vaccinal. Le rappel des doses est crucial pour une immunité durable.
Pour approfondir la compréhension du développement de votre bébé et ses besoins, rendez-vous sur notre page dédiée à l’évaluation de la croissance du bébé ou explorez des informations complètes sur les maladies courantes chez le bébé.